Vous avez déjà entendu parler d’assurance-vie et avez même sûrement déjà souscrit un contrat. Mais au fond, savez-vous réellement ce dont il s’agit ? Je vous propose, en 3 minutes, un tour d’horizon des fondamentaux… vous allez voir, c’est assez simple !
Commençons simplement par quelques définitions utiles : un placement financier est une opération consistant à immobiliser des capitaux, pour en retirer un revenu dans la durée. D’aucuns soutiendront que c’est bien le cas d’une assurance-vie, puisqu’ils ont « placé » de l’argent sur une assurance-vie, et qu’ils ont pu constater que des « intérêts » étaient versés. Nous ne pourrons pas leur donner tout à fait tort. Continuons à cerner le sujet…
Vous avez dit « assurance » ?
Une assurance est un contrat de service, qui apporte une prestation lors de la survenance d’un risque, c’est-à-dire d’un événement considéré comme incertain et aléatoire. Pour s’assurer, il convient donc de trouver l’assureur, et de lui payer une prime. J’entends des voix s’élever : le complémentaire de la vie, c’est la mort, et rien n’est plus certain… l’assurance-vie ne serait donc pas vraiment une assurance.
Et bien si ! … vous me voyez venir, admettez-le. Tout d’abord, il convient de rappeler que nous parlons bien d’une assurance-VIE, et non pas d’une assurance-DÉCÈS. En effet, si la mort est certaine, l’instant de sa survenance est, lui, théoriquement inconnu. Aussi, il est légitime de considérer que la vie est un risque. Bonne nouvelle, vous êtes en vie ! Mauvaise nouvelle, ça va vous coûter cher : logement, alimentation, habillement (oui, j’ai probablement oublié des choses, mais ne m’en veuillez pas – les impôts ? d’accord, on peut citer les impôts, ça le mérite). Finalement, heureusement que vous êtes assuré, n’est-ce pas ? Vous allez être dédommagé de vos « frais de vie » sous forme pécuniaire (voila la fameuse prestation de service). L’intérêt essentiel de cette « indemnisation » en cas de vie, réside dans le fait que la somme perçue est supérieure à la totalité des sommes versées jusque-là… sans cette prédisposition, un assureur aura des difficultés à vendre son contrat.
En ce mois de janvier 2017, le Cèdre Finance Ethique met en place en partenariat avec SPIRICA , un contrat d’assurance-vie nouvelle génération accessible à tous (découvrez notre plaquette de présentation), permettant notamment d’investir sur des supports éthiques parmi lesquels Proclero, Nouvelle Stratégie 50 ou encore Choix Solidaire *.
De l’importance du bénéficiaire
Certes, il semble normal à chacun de récupérer son « placement », mais ce n’est pas une évidence. En effet, techniquement, vous n’avez pas « confié de l’argent », mais vous avez « payé des primes » ; ces primes ne vous appartiennent plus. C’est uniquement la promesse de revoir intégralement leur somme en cas de rachat (agrémentée d’un rendement), qui vous fait penser qu’elles vous appartiennent encore. Cependant, si la mort survient avant que vous n’ayez racheté votre contrat, l’assureur ne vous doit absolument rien (cherchez bien dans votre contrat, mais pas trop longtemps quand même, hein). Rien de plus naturel : le risque n’est pas survenu, puisque vous êtes mort. Pour le coût, vous êtes même certain que le risque de vivre n’arrivera plus (ouf, sauvé). Mais n’avez-vous pas la désagréable sensation d’avoir été floué quelque part ?
Et bien non, car c’est ici que le miracle se produit, grâce à l’invention du bénéficiaire. Par bénéficiaire, on entend la personne qui bénéficiera de la prestation prévue au contrat (en l’occurrence pour l’assurance-vie, le versement d’un capital ou d’une rente) si le contrat n’a pas été racheté avant le décès de l’assuré. L’assurance peut donc maintenant être utilisée comme un placement.
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Votre contact pour en savoir plus : Pierre-Antoine Varin, conseiller en investissement financier (ORIAS 13001444 – CNCIF 14284) pa.varin@lecedre.fr