Nous avons la grande joie d’accueillir Pierre-Yves GOMEZ au Conseil de Surveillance et d’Accompagnement du Cèdre !
Il se joint aux autres conseillers pour nous aider à prendre les bonnes décisions et à avancer sur le chemin de l’écologie intégrale !
Bienvenue Pierre-Yves !
Et découvrez pourquoi il a accepté cette belle mission :
le Cèdre – Comment avez-vous connu le Cèdre ?
Pierre-Yves Gomez – Par sa réputation. C’est une entreprise dont on parle, notamment dans les milieux qui sont engagés dans une manière de faire de l’économie autrement, comme on dit aujourd’hui, c’est-à-dire en prenant le respect des personnes et des choses non comme un moyen mais comme une fin pour l’économie. J’ai entendu parler du Cèdre dans différents milieux professionnels, assez opposés idéologiquement d’ailleurs. Cette convergence dans la curiosité m’a semblé de bon aloi. J’ai rencontré Eric Chevallier il y a quelques années et j’avais été frappé par le souci d’exemplarité de son projet, et en même temps, l’humilité avec laquelle il parle de ce qu’il faut bien considérer comme une réussite économique et sociale remarquable dont plus d’un se féliciterait bruyamment.
LC – Qu’est-ce qui vous touche particulièrement au Cèdre ?
PYG – La cohérence de l’ensemble, le soin avec lequel on veut porter un projet qui ne prête pas flanc à la contradiction interne. Je rencontre beaucoup d’entreprises qui distinguent leur action sociale et sociétale, souvent louable, de leur action strictement économique. En croisant les collaborateurs du Cèdre ici et là et sans en déduire que tout y est parfait, j’ai acquis la conviction que beaucoup se sentent solidaires de la « marque » Le Cèdre, qui invite à une exigence dans la manière de vendre, d’acheter, de manager ou de se comporter à l’égard des collègues. Encore une fois, je n’en déduis pas qu’il n’y a aucun frottement, ni aucune tension, mais que la recherche de la cohérence n’est pas qu’une affaire de direction générale – et c’est déjà beaucoup dans le monde des entreprises !
LC – Pourquoi avez-vous accepté de faire partie du Conseil de Surveillance et d’Accompagnement du Cèdre ?
PYG – J’ai été très heureux et honoré que le Président m’ait demandé de siéger à ce conseil d’autant que je suis en compagnie d’administrateurs remarquables. Je me suis dit que je pouvais peut-être contribuer à cette aventure en apportant ma petite expertise en gouvernance. Il me semble que c’est là que se nouera la cohérence dont je parlais précédemment. Il y a quelque chose à inventer mais aussi à vivre pour que la gouvernance du Cèdre soit elle aussi le reflet exemplaire de ce que l’entreprise veut être.
Pierre-Yves Gomez est un économiste, docteur en gestion et professeur à EMLYON Business School où il a fait toute sa carrière. Il enseigne la stratégie et la gouvernance d’entreprise. Entre 1998 et 2000, il a été professeur invité puis chercheur associé à la London Business School. Il dirige l’Institut français de gouvernement des entreprises (IFGE), centre de recherche et laboratoire social sur la gouvernance d’entreprise et la place de l’entreprise dans la société. Intervenant dans le débat public et dans les médias, il tient une chronique mensuelle dans le supplément économique du journal Le Monde depuis 2008. Il a été président de la Société française de management en janvier 2011.
Les travaux de Pierre-Yves Gomez portent principalement sur la théorie des croyances en économie, le gouvernement des entreprises, la gouvernance et l’économie politique. Il offre ainsi une lecture du capitalisme contemporain et propose une vision fondée sur l’écologie humaine.