Le principe de subsidiarité est un élément fort de notre philosophie de management. Selon ce principe, nous cherchons à allouer la responsabilité d’une action ou d’une décision, au collaborateur capable de résoudre la question, le problème de lui-même. Quand les problèmes excèdent les capacités ou les compétences du collaborateur, le manager a alors le devoir de le soutenir, dans les limites du principe de subsidiarité : c’est le principe de suppléance. La subsidiarité est également fortement liée au principe de participation.
En d’autres termes, le manager veille à ne pas faire ou décider ce qui peut l’être avec plus d’efficacité par un autre collaborateur, c’est-à-dire la recherche du niveau pertinent d’action et de décision.
Dans ce mode de management, tout manager doit être au service de ses collaborateurs. Ainsi, mettre en oeuvre ce principe de subsidiarité invite chaque manager à être disponible, à l’écoute et au service de ses collaborateurs. Il nécessite aussi que chacun connaisse et reconnaisse humblement ses limites, ses manques afin de prendre la juste décision pour le bien commun.
Nous voulons mettre en exergue deux conditions indispensables pour la réussite de la subsidiarité :
- la confiance accordée à tous et à chacun. Cette confiance se nourrissant de l’exigence de vérité en nous, vérité enracinée dans la réalité des faits concrets.
- le droit à l’erreur, accordé à toutes les personnes de l’entreprise, sans quoi la créativité et l’audace ne peuvent se déployer.
La subsidiarité se vit également au niveau des adhérents à qui est laissé une entière liberté dans le choix des marchés, des fournisseurs et des produits ou services qu’ils souhaitent acheter.
Comment le vivons-nous ? Exemples :
- Les adhérents sont associés à toutes les étapes d’un renouvellement de marché.
- Nous développons une culture de la confiance plutôt qu’une culture du contrôle, pour permettre à chaque collaborateur d’être responsable de ses actions.
