Au cœur de notre mission, nous plaçons une conviction forte : il est possible de consommer mieux tout en protégeant les personnes et la planète.

C’est pourquoi nous avons lancé le projet « Plus propre sans javel », avec un objectif clair : accompagner nos adhérents à réduire voire abandonner l’utilisation de ce produit pour des solutions plus sûres, efficaces et respectueuses de l’environnement. En avant pour découvrir l’éconettoyage.

Une première victoire collective : -10% de javel consommée en moyenne

Ces derniers mois, les établissements qui nous font confiance ont amorcé une transformation importante. Grâce à un travail collaboratif avec nos fournisseurs, nos adhérents ont réduit leur utilisation de javel de 10% en moyenne.

Mais ce chiffre ne résume pas tout : derrière lui, il y a des actions concrètes, des engagements partagés et la santé des personnes préservée.

Pourquoi remplacer la javel est crucial ?

La javel est un produit omniprésent dans les pratiques d’entretien. Pourtant, elle présente des risques considérables :

• Pour la santé : des études montrent que son utilisation répétée peut entraîner des irritations, des troubles respiratoires, et des accidents graves.
• Pour l’environnement : sa fabrication et son rejet dans les eaux usées contribuent à une pollution qui menace nos écosystèmes.

Un danger pour la santé

L’eau de javel, bien qu’efficace pour désinfecter, présente des risques significatifs pour la santé humaine.

• Irritations et brûlures : en contact avec la peau ou les yeux, elle provoque des brûlures et des lésions sévères.
• Problèmes respiratoires : irritation des voies respiratoires, asthme, toux et difficultés respiratoires.
• Accidents domestiques et professionnels : son reconditionnement dans des contenants inappropriés est une source fréquente d’empoisonnement.

Un impact écologique alarmant

Sur le plan environnemental, les effets de la javel sont tout aussi préoccupants :

• Pollution de l’eau : en se combinant avec des matières organiques, elle forme des composés organochlorés toxiques qui affectent la faune aquatique.
• Toxicité pour les sols : les résidus de javel nuisent aux micro-organismes et altèrent la fertilité des sols.

Démystifier les idées reçues sur la javel

Certaines croyances sur l’efficacité et l’usage de la javel doivent être déconstruites :

1. Faut-il tout désinfecter ?

Non. La désinfection systématique est inutile et impacte négativement l’environnement. Selon Amandine Leroux, experte en hygiène chez PLG (fournisseur référencé au Cèdre), il est essentiel d’évaluer les risques en fonction des contextes :

• Quand désinfecter ? : zones critiques (santé, industrie alimentaire) ou périodes épidémiques.
• Comment ? : en utilisant des produits ciblés et adaptés aux besoins spécifiques.

2. La javel nettoie et détartre 

C’est faux.

• nettoyage : la javel ne nettoie pas les souillures visibles. Un détergent est nécessaire.
• détartrage : elle ne retire pas le calcaire mais peut décolorer les tâches, créant une illusion de propreté.

Elle désinfecte, c’est son unique fonction, mais elle n’est pas toujours nécessaire.

Les alternatives à la javel

Le marché propose désormais de nombreuses solutions qui remplacent efficacement la javel tout en étant plus sûres pour la santé et l’environnement :

1. Désinfectants écocertifiés

Les produits écocertifiés offrent une efficacité équivalente pour la désinfection, tout en réduisant les impacts environnementaux.

2. Matériel optimisé

Utiliser des microfibres permet un nettoyage efficace avec moins de produits chimiques.

3. Produits adaptés à chaque fonction

• Détartrants : à base d’acides organiques, à la différence de la javel, ils éliminent le calcaire.
• Nettoyants : des solutions biodégradables éliminent les graisses et les souillures.
• Blanchissants : l’oxygène actif ou le peroxyde d’hydrogène sont des alternatives efficaces et moins polluantes.

4. La juste dose avec les centrales de dilution

Privilégiez les produits très concentrés à diluer dans les centrales de dilution. Celles-ci évitent le contact direct avec le produit et évitent tout surdosage. L’utilisation de contenants en plastique diminue ainsi que votre facture de gestion des déchets !

5. Formation à l’éconettoyage assurée par les fournisseurs

L’utilisation de nouveaux produits et de nouvelles méthodes passe par l’accompagnement du fournisseur à la formation du personnel dans votre établissement.

Passer à l’éconettoyage : un choix responsable et rentable

Adopter l’éconettoyage peut sembler complexe, mais c’est une transition qui se fait à votre rythme, avec des bénéfices à long terme. Certains produits écolabellisés semblent plus coûteux à l’achat. Néanmoins, leur durabilité et leur impact positif associés à l’application des méthodes alternatives compensent largement les coûts initiaux.

Une transition possible, ensemble

Au Cèdre, nous sommes convaincus qu’un nettoyage efficace et sécurisé peut se mettre en place grâce à des solutions alternatives. Voici comment :

• désinfecter de manière raisonnée et réfléchie, pour réduire les quantités utilisées
• adopter des produits respectueux de l’Homme et de l’environnement
• travailler main dans la main avec nos adhérents et nos fournisseurs pour faire de l’éconettoyage une norme durable

Un rendez-vous pour mesurer nos avancées : printemps 2025

Ce projet ne s’arrête pas là. Nous continuerons à accompagner nos adhérents dans cette transition et dresserons un bilan au printemps 2025. L’occasion de célébrer les avancées, mais aussi d’identifier les points de progrès.

Et vous, êtes-vous prêts à passer à l’éconettoyage ?

Cette dynamique n’est possible que grâce à une prise de conscience collective. Chaque choix, chaque geste compte pour construire un avenir plus responsable. Que ce soit dans vos pratiques professionnelles ou personnelles, repensez vos habitudes.

Vous aimeriez vous lancer mais ignorez par où commencer ? Pas de panique, prenez votre téléphone et appelez le Cèdre au 03 85 81 69 88 ou RDV ici.